Je vais vous expliquer en sept règles comment augmenter votre production d’hormones par l’alimentation. L’alimentation est un stimulateur hormonal très puissant. Il suffit juste de savoir comment s’y prendre.
Cet article fait suite au précédent dans lequel j’explique ce que sont les hormones, pourquoi en produire en grande quantité et dans de bonnes proportions est très important et quels sont les facteurs qui influent sur la production d’hormones.
Les règles sont exposées par ordre d’importance et vous aurez le choix de les suivre ou non ou bien d’en sélectionner seulement un certain nombre en fonction de vos objectifs. Plus vous souhaitez vous améliorer, plus vous devrez en faire pour obtenir de bons résultats, surtout si vous partez de loin.
Arrêter la consommation de céréales et de légumineuses
Cette règle est probablement l’une des plus difficiles à suivre. Mais c’est aussi l’une des plus importantes car l’organisme n’est pas du tout adapté à la consommation de céréales et de légumineuses. Tout d’abord ces aliments contiennent énormément de substances déminéralisantes comme par exemple les phytates quI perturbent l’assimilation des minéraux et peuvent être une source de carences en minéraux essentiels pour la production d’hormone. Ensuite ils contiennent aussi énormément de protéines toxiques qui peuvent être la cause de réactions auto-immunes dans l’organisme. Cela pénalise la production d’hormones.
Arrêter les produits industriels, notamment ceux qui contiennent beaucoup additifs alimentaires
Ces substances perturbent souvent la production d’hormones. Par exemple elles entraînent la productions d’œstrogène (hormone féminine responsable de leur apparence) au profit de la testostérone (hormone masculine responsable du développement musculaire).
C’est un point que beaucoup sous-estime. C’est vrai que l’organisme a une certaine capacité à éliminer ces substances donc en manger un peu reste tolérable, Mais parfois elles peuvent féminiser les hommes. Elles peuvent même changer le sexe des poissons ! Aussi il existe des lacs très pollués de résidus de médicaments (beaucoup de résidus sont sous forme d’oestrogène) où 80 % des poissons sont de sexe féminin.
Consommer les bonnes calories
Il existe plusieurs recommandations. Celle en quoi je crois le plus est celle qui propose de consommer une majorité de bonnes graisses, des protéines en quantité modérée et de faibles quantités de glucide. Bien sûr l’organisme a une certaine capacité à s’adapter. Les sportifs peuvent par exemple consommés davantage de glucides et protéines car ils en ont davantage besoin.
Pour savoir si vous tolérez bien les glucides ou non, regardez si vous avez de la graisse abdominale. Si c’est le cas vous les tolérez mal et il est conseiller des privilégier les bonnes graisses comme source d’énergie.
Dans tous les cas les glucides ne sont pas bon en trop grande quantité. Ils deviennent alors toxiques voire mortel. Pour se protéger, l’organisme produit de l’insuline en grande quantité. C’est une hormone qui va activer leur stockage sous forme de graisse pour protéger l’organisme. Cet effet n’est pas forcément l’un des plus intéressants. De plus l’insuline est produite au profit d’autres hormones bien plus intéressantes comme par exemple l’hormone de croissance qui est liée au développement musculaire. Si les glucides sont ingérés sous forme de sucre, ils sont même déminéralisants et peuvent provoquer des carences en minéraux.
Ensuite vous avez besoin de protéines. Elles sont bien sûr nécessaires à la construction et réparation de tissue musculaire, mais aussi pour la production de certaines hormones. Plus vous faites de sport, plus votre besoin augmente. Les recommendations vont de 1 à 2 grammes par kilo de son poids.
Pour finir, les calories les plus intéressantes sont les bonnes graisses. Elles sont essentiels pour la production d’hormones mais aussi pour la production de nombreuses cellules. Il s’agit des acides gras saturés, des acides gras mono-insaturés (oméga-9), du cholestérol et des acides gras polyinsaturés (oméga-6 et oméga-3). Les acides gras polyinsaturés sont nécessaires en petite quantité seulement. Il est recommandé de consommer une quantité deux à quatre fois plus importante d’oméga-6 par rapport au oméga-3. Sinon les acides gras polyinsaturés sont mal assimilés et peuvent devenir la source d’inflammations. De même s’ils sont consommés en trop grande quantité. Concernant les acides gras saturés, les acides gras mono-insaturés et le cholestérol, il sont essentiels à la production d’hormone et aussi d’autres cellules. En cas de carence vous vous retrouvez pénalisé.
Arrêter voire supprimer la consommation de laitages
Les laitages riches en glucides ou riches en substances acides, comme la plupart des fromages, sont déminéralisants et perturbent indirectement la production d’hormones. Si vous avez des intolérances aux laitages ils sont alors également source de réactions inflammatoires qui perturbent le bon fonctionnement de l’organisme. Notez que le beurre ne contient quasiment aucune substances mauvaises et qu’il peut être consommé et favoriser la production d’hormone.
Limiter votre consommation de fruits
Les fruits sont souvent mis au même niveau que les légumes. Cependant par rapport aux légumes, les fruits possèdent beaucoup moins de minéraux. Par contre ils possèdent beaucoup d’acide oxalique. En trop grande quantité cet acide perturbe l’assimilation des minéraux. Vous pouvez en consommer mais simplement en petite quantité: un à trois fruits par semaine je dirai. Si vous consommez des fruits privilégiez plutôt ceux qui sont bien mûrs et évitez ceux qui ne sont pas du tout mûrs.
Privilégier les fruits et les légumes mûrs de saison
Cela permet d’éviter les fruits et légumes ayant subi des mauvais traitements pour pouvoir pousser. Ils sont également bien meilleurs au niveau goût et plus riches en nutriments, ce qui est meilleur pour votre production d’hormones.
Privilégiez les animaux jeunes ainsi que ceux sauvages ou bien élevés le plus naturellement possible
Les animaux accumulent tout au long de leur existence des substances toxiques ou chimiques. Ainsi les plus jeunes sont moins pollués. Il s’agit par exemple des mammifères jeunes et des poissons de petites tailles comme le maquereau et la sardine.
Il faut aussi éviter les animaux issus des élevages intensifs qui sont très mal nourris et au final bien moins nutritif que les animaux sauvages. Et surtout ils contiennent beaucoup de mauvaises substances (des produits chimiques, des antibiotiques…) qui peuvent perturber la production d’hormone.
J’ai terminé cet article. J’espère que vous l’avez aimé. Si vous avez des questions vous pouvez me les poser ! J’essayerai d’y répondre au mieux. Moi j’en ai une pour vous, quels sont les règles que vous ne connaissiez pas ? Lesquelles suivez-vous?